l’exposition Ambition Takes Flight
Jason Zante
Inspiring a sense of wanderlust in unfamiliar places
Après la levée des mesures de confinement liées à la pandémie de COVID 19, l’artiste torontois Jason Zante a pris la direction de plusieurs destinations tropicales en guise d’évasion. Pour ce Canadien d’origine philippine, c’était une façon de se renouveler et de chercher l’inspiration; une façon de renouer avec la nature par l’exploration.
« Beaucoup de mes voyages se sont manifestés sous forme d’œuvres d’art parce que j’ai été très captivé par ce que j’ai rencontré », dit Zante, qui intègre des références de sa culture philippine dans ses œuvres d’art.
Son œuvre Tahanan, qui signifie « maison » en tagalog, est un hommage visuel aux îles de l’archipel des Philippines. Avec leurs couleurs vives et leurs éléments de paysage uniques, les 7 640 îles de l’archipel partagent un lien commun : elles sont toutes entourées d’eaux sublimes.
Tahanan réinvente la région de Palawan des Philippines dans une composition surréaliste, débordante de beauté tropicale et d’éléments exotiques. L’œuvre multimédia célèbre les voyages dans des régions inconnues du monde et nous incite à explorer et à découvrir la beauté naturelle qui existe déjà.
« J’espère que les gens auront l’envie de voir le monde à travers cette œuvre d’art et qu’elle les encouragera à explorer des endroits inconnus », dit Zante. « Pour moi, voyager, c’est rentrer chez soi. C’est un lien avec une destination qui devient une quête de savoir, de créativité et d’éveil spirituel. »
Zante a toujours su qu’il allait devenir artiste. Dès son enfance, il était très timide, et l’art est devenu un moyen de s’exprimer en toute confiance et en toute liberté. Il a ensuite obtenu un diplôme en graphisme de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario et s’est spécialisé depuis dans l’art numérique et les installations murales, illustrant souvent des thèmes de paysages naturels et de loisirs quotidiens.
« En tant qu’artiste, il est essentiel d’expérimenter avec votre travail, et cela exige de l’ambition et la volonté d’être intrépide », dit Zante. « L’ambition a toujours propulsé mon parcours artistique. »
Média : Peinture
Matières : Création numérique, impression giclée sur toile d’exposition EPSON SATINÉE (430 g/m2, 23 mils). La surface de l’œuvre est recouverte d’un vernis de conservation très brillant.
Pour en savoir plus sur l’œuvre de Jason Zante, visitez son site Web.
Aérogare 1, zone des bagages des vols internationaux, carrousel 8
Komi Olafimihan
Un regard extérieur sur une ville flottante stimule l’exploration des transports par un artiste
Komi Olafimihan ne s’attendait pas à ce que son voyage de 2008 à Lagos, au Nigéria, l’affecte comme il l’a fait. Il s’était aventuré pour étudier la communauté des pêcheurs de Makoko dans le cadre de sa maîtrise en architecture. Environ un tiers des habitants de Makoko vivent dans des maisons construites sur pilotis dans un lagon et utilisent des bateaux pour se déplacer; le projet d’Olafimihan consistait en partie à concevoir des logements utilisant des matériaux recyclés locaux et à redessiner les systèmes de transport communautaires.
Ayant grandi au Nigéria, les premières expériences de voyage d’Olafimihan en Europe, en Amérique et en Amérique du Sud ont contribué à façonner et à élargir sa vision du monde. Mais maintenant, en visitant cette ville flottante dans sa patrie, il découvrait son histoire de communauté et la fierté que les gens ressentaient dans leur mode de vie.
« Avec mon regard extérieur, j’avais présumé tant de choses qui se sont révélées fausses sur leur mode de vie », se rappelle Olafimihan. « La visite du site a eu un impact sur ma psyché et sur ma vie en général. »
Deux ans plus tard, Olafimihan est passé de l’architecture à la création artistique; pour lui, c’était comme une vocation. Depuis, il a fait des expériences avec des matériaux, trouvé des objets et des technologies. Plus récemment, son travail a été influencé par l’afrofuturisme.
L’incidence de sa visite à Makoko est l’inspiration de sa peinture Aquatic Expedition. Tout comme la variation de climat lorsqu’il a immigré du Nigéria au Canada – le temps tropical de son pays d’origine contraste vivement avec celui de sa nouvelle terre d’adoption.
« L’utilisation de couleurs chaudes et froides dans la composition est ma façon de faire référence à cette variation de climat », explique Olafimihan.
Olafimihan espère qu’Aquatic Expedition incitera les voyageurs à explorer d’autres moyens de transport qui enrichiront leurs expériences pendant leur voyage.
« Chaque fois que je voyage, je quitte ma zone de confort », dit Olafimihan. « J’ai appris que c’est toujours le moment idéal pour accueillir le changement et être réceptif aux autres façons de faire les choses. »
Média : Peinture
Matières : Acrylique sur toile
Pour en savoir plus sur l’œuvre d’art de Komi Olafimihan, visitez son site Web.
Suivez Komi Olafimihan sur Instagram.
Aérogare 1, zone des bagages des vols internationaux, carrousel 6
Serene Chan
Établir des liens entre les continents au moyen de messages échangés
Établie à Toronto, l’artiste Serene Chan puise dans sa passion des récits pour créer des images qui illustrent la nostalgie et provoquent un sentiment d’émerveillement.
L’œuvre Never Too Far de Chan est inspirée par des messages échangés : Peu importe le message dissimulé à l’intérieur du petit avion de papier rouge, différentes personnes de différents pays sont liées, malgré leurs pensées et souvenirs distincts. Même s’ils sont de part et d’autre du monde, la fille et le garçon sont liés; leurs messages échangés représentent une véritable liberté sans limites.
« J’espère que mon art inspirera les autres à se doter de l’émerveillement d’un enfant que tout le monde est capable de vivre lorsqu’il regarde le monde », explique Chan, une artiste de la peinture acrylique spécialisée dans les mondes fantaisistes surréalistes.
En grandissant, Chan dit qu’elle se sentait extrêmement maladroite sur le plan social et qu’elle passait beaucoup de temps à rêver à des mondes différents dans lesquels elle pensait pouvoir mieux s’intégrer. Ces endroits imaginaires défient toutes les possibilités; ce sont des endroits où les étoiles peuvent être capturées à mains nues et où les dragons se promènent librement — des endroits qu’elle peut appeler son chez-soi.
« Mon art est destiné aux personnes qui se sentent un peu perdues dans ce monde », dit Chan. « Elles pourraient peut-être trouver un sentiment d’appartenance dans les mondes fantastiques que je crée. »
Chan, une artiste autodidacte, gère son propre site Web d’art depuis 2015. Elle espère promouvoir les diverses cultures et la riche histoire de son patrimoine de l’Asie de l’Est et encourager les gens à voir les petites choses du monde avec une grande imagination.
Parfois, elle est inspirée par l’exploration de différents pays et les liens qu’elle établit avec des clients de l’étranger qui commandent son art.
« Je me sens très chanceuse de pouvoir communiquer avec des personnes résidant dans des endroits que je n’ai jamais visités auparavant, comme l’Australie, la Russie, l’Allemagne et Singapour », explique Chan, qui a même visité le Japon en se fondant sur la description qu’un client a faite de sa patrie bien-aimée. « Ils partagent avec moi des expériences de leur culture et des aventures qu’ils ont vécues, et je fais la même chose. »
Média : 4 peintures sur toile
Matières : Affiche imprimée et encadrée
Pour en savoir plus sur l’œuvre de Serene Chan, visitez son site Web.
Aérogare 1, zone des bagages des vols internationaux, carrousel 13
Andrew Wang
Des dizaines de grues soigneusement placées tissent une mosaïque de couleurs vibrantes
De loin, l’art d’Andrew Wang ressemble à une mer de bijoux prismatiques. Rapprochez-vous, cependant, et les bijoux se transforment en feuilles de papier Chiyogami de couleur pliées de manière complexe. Les pièces d’origami de Wang sont composées de centaines ou de milliers de grues en origami; il place chaque grue individuellement pour créer des formes.
« Au moment où elle est placée, j’imagine à la fois sa trajectoire de vol et la façon dont elle lutte pour son propre espace dans une mer d’autres grues, vivant toutes leur voyage individuel », explique l’artiste de Toronto.
Lorsqu’il était jeune, le père de Wang lui a enseigné la peinture et la calligraphie chinoises. Il se souvient que son père aimait tellement sa peinture qu’il a insisté pour qu’Andrew vienne avec lui pour voir un artiste célèbre de Chine.
« Je ne me souviens pas de ce que cet artiste m’a dit, je me souviens seulement de l’enthousiasme de mon père », affirme Wang.
Wang a obtenu une maîtrise en génie mécanique et en fabrication de pointe du MIT, mais il a redécouvert son amour de l’art lors d’un voyage à Barcelone et a décidé de changer de profession pour poursuivre son rêve de devenir artiste.
« J’adore voyager, car cela m’ouvre les yeux à de nouvelles perspectives et expériences », explique Wang.
Aujourd’hui, Wang travaille surtout en origami et en sculpture, mais il aime aussi créer des pièces avec d’autres supports. Son œuvre intitulée Escape Velocity est inspirée par le rêve qui doit avoir existé dans l’esprit de ses parents au sujet du Canada et de la vie qu’ils pourraient y vivre.
« Les feuilles d’érable sont riches en couleurs, en diversité et en beauté, malgré les imperfections », explique-t-il. « Nous avons vu les sacrifices et le travail acharné que nos parents ont faits pour nous offrir de meilleures possibilités au Canada. »
Wang espère que son travail nous incitera à réfléchir à nos propres parcours, non seulement d’où nous venons et où nous allons, mais aussi au parcours qui s’étend au-delà de notre vie, de génération en génération.
Média : Sculpture et origami
Matières : Papier Chiyogami
Adhésif polyvinylique à pH neutre
Boîte en acrylique de 4 po de profondeur avec panneau arrière
Pour en savoir plus sur le travail d’Andrew Wang, consultez son site Web.
Aérogare 1, zone des bagages des vols internationaux, carrousel 9
Robyn Lightwalker
Des dizaines de grues soigneusement placées tissent une mosaïque de couleurs vibrantes
De loin, l’art d’Andrew Wang ressemble à une mer de bijoux prismatiques. Rapprochez-vous, cependant, et les bijoux se transforment en feuilles de papier Chiyogami de couleur pliées de manière complexe. Les pièces d’origami de Wang sont composées de centaines ou de milliers de grues en origami; il place chaque grue individuellement pour créer des formes.
« Au moment où elle est placée, j’imagine à la fois sa trajectoire de vol et la façon dont elle lutte pour son propre espace dans une mer d’autres grues, vivant toutes leur voyage individuel », explique l’artiste de Toronto.
Lorsqu’il était jeune, le père de Wang lui a enseigné la peinture et la calligraphie chinoises. Il se souvient que son père aimait tellement sa peinture qu’il a insisté pour qu’Andrew vienne avec lui pour voir un artiste célèbre de Chine.
« Je ne me souviens pas de ce que cet artiste m’a dit, je me souviens seulement de l’enthousiasme de mon père », affirme Wang.
Wang a obtenu une maîtrise en génie mécanique et en fabrication de pointe du MIT, mais il a redécouvert son amour de l’art lors d’un voyage à Barcelone et a décidé de changer de profession pour poursuivre son rêve de devenir artiste.
« J’adore voyager, car cela m’ouvre les yeux à de nouvelles perspectives et expériences », explique Wang.
Aujourd’hui, Wang travaille surtout en origami et en sculpture, mais il aime aussi créer des pièces avec d’autres supports. Son œuvre intitulée Escape Velocity est inspirée par le rêve qui doit avoir existé dans l’esprit de ses parents au sujet du Canada et de la vie qu’ils pourraient y vivre.
« Les feuilles d’érable sont riches en couleurs, en diversité et en beauté, malgré les imperfections », explique-t-il. « Nous avons vu les sacrifices et le travail acharné que nos parents ont faits pour nous offrir de meilleures possibilités au Canada. »
Wang espère que son travail nous incitera à réfléchir à nos propres parcours, non seulement d’où nous venons et où nous allons, mais aussi au parcours qui s’étend au-delà de notre vie, de génération en génération.
Média : Sculpture et origami
Matières : Papier Chiyogami
Adhésif polyvinylique à pH neutre
Boîte en acrylique de 4 po de profondeur avec panneau arrière
Pour en savoir plus sur le travail d’Andrew Wang, consultez son site Web.
Aérogare 1, zone des bagages des vols internationaux, carrousel 9
Thea Vu-Nguyen
Illustrer le bonheur et l’aventure du voyage
Le voyage fait partie intégrante de la vie de l’artiste Thea Vu-Nguyen. Elle voyage en partance de l’aéroport Toronto Pearson depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvient. Pour elle, l’aéroport est le point de départ d’aventures passionnantes.
« Ma famille voyage tellement souvent que c’est devenu une tradition », explique Vu-Nguyen, qui habite à Pickering.
Ce sont les photos que Vu-Nguyen rapporte de ces voyages qui contribuent à inspirer certaines de ses œuvres d’art. Chaque photo l’aide à perfectionner ses compétences.
« Non seulement la photo capte-t-elle un souvenir, mais je trouve que c’est une excellente pratique pour la stylisation, la création de compositions et la mise à l’épreuve de ma capacité à étendre la couleur, ce que mes professeurs d’art disaient toujours et cela me suit encore à ce jour », dit Vu-Nguyen.
L’œuvre Outbound de Vu-Nguyen se fonde sur ses propres expériences et dépeint le bonheur et l’aventure qui accompagnent le voyage : rencontrer de nouvelles personnes, explorer différentes cultures, essayer de nouvelles choses, sans oublier l’évocation des souvenirs à la maison qui suit le voyage. Elle combine les images de ses voyages passés d’une manière qui rend la réalité surréaliste, en mélangeant son amour des couleurs vives, de l’impressionnisme, des paysages et de la nature morte.
Le processus de création de Vu-Nguyen diffère légèrement selon le projet. Habituellement, elle commence par s’inspirer du style et du sujet qu’elle veut créer. Elle tient un carnet de notes au cas où des idées aléatoires lui viendraient à l’esprit et fait des esquisses de ses concepts. Elle utilise également un iPad pour dessiner numériquement, ce qui accélère le processus de jeu avec les couleurs et les compositions.
« Si quelque chose ne fonctionne pas après avoir essayé pendant longtemps, je le laisse de côté jusqu’au lendemain », explique Vu-Nguyen, qui poursuit une carrière dans la conception d’EU/IU. « Le temps aide habituellement à découvrir de nouvelles solutions et il faut parfois faire confiance au processus. »
Vu-Nguyen espère continuer à créer un art qui plait aux autres.
« C’est toujours gratifiant de voir ses créations apporter un sourire à une autre personne », dit-elle.
Média : Peinture
Matières : Peinture acrylique sur toile.
Pour en savoir plus sur l’œuvre d’art de Thea Vu-Nguyen, suivez-la sur Instagram.
Aérogare 1, zone des bagages des vols internationaux, carrousel 11
Richard Laking
Une célébration illustrée par des tourbillons de couleurs et le mouvement
L’inspiration derrière l’œuvre Mitakuyepi (Nous sommes tous liés) de l’artiste Richael Laking est une célébration des femmes autochtones de toutes les directions.
« Souvent, nous sommes mal représentés dans les médias d’un point de vue colonial », dit Laking. « Je pense qu’il est important que les gens voient notre force et notre beauté véritables lorsqu’ils mettent les pieds pour la première fois sur l’Île de la Tortue à l’aéroport Pearson. »
Laking interprète le monde et son environnement par son art depuis qu’elle a l’âge de tenir un crayon. Son père a reconnu son talent artistique à un jeune âge et a favorisé sa progression et, pendant son enfance, Laking a assisté à des pow-wow avec son père dans la région de Thunder Bay. Elle dit qu’elle se souvient encore du rythme des tambours qui lui traversait le corps.
« J’ai tout de suite été fascinée par les danses du châle d’apparat », affirme Laking. « La rapidité des pas des danseuses et le tourbillon des couleurs étaient époustouflants. »
Les expériences de vie de Laking et son parcours naissant vers la décolonisation inspirent son travail d’artiste. Elle espère que son art amènera les gens à vouloir en savoir plus sur les différentes nations et voix autochtone, en plus de les inspirer avec les couleurs et le mouvement de ses œuvres.
« À travers l’apprentissage et la compréhension, nous apprendrons à respecter et à aimer tout en éradiquant les stéréotypes négatifs et la désinformation », explique Laking.
À l’avenir, Laking souhaite expérimenter davantage avec la sculpture et d’autres moyens d’expression. Maintenant bien enracinée à Toronto, elle est enthousiaste à l’idée de voyager et de tisser des liens avec d’autres artistes autochtones du monde entier.
Média : Peinture
Matières : Peinture acrylique sur toile.
Aérogare 1, zone des bagages des vols internationaux, carrousel 7